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Ce sujet-ci, franchement, est tellement gros, comme l'indignation à géométrie variable face aux diverses ingérences, que j'ai eu quelques moments à deux doigts du fou rire.


https://youtu.be/3K3pdoAfAAo


Parce que dans le genre indignation à géométrie variable, ils se posent là, quand même.


Donc, ce 13 mars 2025, en séance plénière, nos chers élus se sont inquiétés de la guerre hybride menée par la Russie.


Axel Weydts (Vooruit) a mentionné la campagne d?affichage anti-OTAN menée à Bruxelles par la Russie via Telegram. Il s?est inquiété de l?implication de la Russie dans des actions de propagande et de sabotage en Belgique et en Europe.


Theo Francken, ministre de la Défense (NVA) a reconnu que la menace hybride est diversifiée et en expansion. Cyberattaques, sabotage d?infrastructures critiques (?? ah bon??), déstabilisation via les réseaux sociaux.


Il a souligné que la Russie y consacre beaucoup de moyens financiers et humains.


La réponse du gouvernement belge ne vous étonnera pas:

? Surveillance renforcée par la Sûreté de l?État et la police.

? Augmentation de la vigilance de la Marine belge, avec une surveillance accrue du trafic maritime.

? Mise en place d?une unité de Cyber Command pour protéger les réseaux belges et restaurer les infrastructures en cas d?attaque.


Donc, notre gouvernement accuse la Russie de mener une guerre hybride. OK.

Moi, je veux bien...


? Mais qui espionnait Angela Merkel et François Hollande ?

La NSA américaine.


? Qui impose son narratif Covid aux médias européens ?

Les think tanks et ONG financés par Washington, via l'USAID.


? Qui contrôle nos infrastructures numériques ?

Les géants du web Google, Microsoft, Meta, sous juridiction américaine.


Ce n'est pas tout, ce n'est pas tout.

C'est ici qu'on ricane.


? L?OTAN a créé le StratCom en 2014, un centre d?influence pour "contrer la propagande russe".

https://stratcomcoe.org/


Son objectif ?

Orienter les médias, censurer les contenus, marginaliser les voix dissidentes.


Le StratCom ne se contente pas d?observer les flux d?information.

Il intervient activement pour influencer ce qui est considéré comme "acceptable" dans le débat public.


Il :

? Surveille et analyse l?opinion publique : Le centre utilise des outils de big data et d?IA pour détecter les tendances idéologiques et les discours critiques envers l?OTAN.


? Oriente les médias : Il forme des journalistes, finance des ONG spécialisées et alimente les rédactions avec des rapports "officiels".


? Cible les opposants : Toute critique de l?OTAN ou de l?intervention occidentale en Ukraine peut être qualifiée de "désinformation pro-russe", même si elle repose sur des faits avérés.


? Fait pression sur les plateformes numériques : Le StratCom collabore avec les GAFAM pour censurer les contenus et suspendre des comptes jugés "pro-Kremlin".


?? Le problème fondamental du StratCom, c?est que sa mission informelle dépasse la simple lutte contre la manipulation étrangère.


Il instaure un mécanisme de contrôle de l?information, où toute opinion divergente peut être assimilée à de la propagande russe.


1?? Premier exemple frappant : la censure des médias russes.

En 2022, RT et Sputnik ont été interdits dans toute l?Union européenne, sous pression de l?OTAN et du StratCom, sans aucune, AUCUNE raison légale.


Quel État de droit peut légitimement interdire des médias sous prétexte qu?ils diffusent un narratif qui ne leur convient pas?


L?objectivité n?existe pas en journalisme, et les médias occidentaux font aussi de la propagande.


2?? Autre exemple : La chasse aux "agents russes".

Le StratCom a alimenté une chasse aux sorcières, où des chercheurs, journalistes ou personnalités politiques critiques envers l?OTAN sont qualifiés de relais du Kremlin.


Cela exclut du débat toute voix critique, même légitime.

Aujourd?hui, critiquer l?OTAN fait de vous un "agent d?influence" pro-russe.


?? Alors que l?OTAN accuse la Russie d?ingérence informationnelle via des fermes à trolls et des campagnes de manipulation, elle instaure elle-même un réseau d?influence massif pour orienter l?opinion publique occidentale.


? Alors, ?qui influence qui? ?


? StratCom est financé par des États et des institutions transatlantiques.


? Il collabore avec des think tanks et médias alignés, qui ne questionnent jamais la stratégie de l?OTAN.


? Il participe activement à la création d?un "bloc informationnel" unique, où toute divergence devient suspecte.


? Les citoyens européens sont inondés d?une propagande pro-OTAN sous couvert de neutralité et de lutte contre la désinformation.


Donc, qui influence qui?

Si nous dénonçons la guerre hybride russe, pourquoi acceptons-nous celle des États-Unis ?


Et où cela nous mène-t-il ?


1?? Vers un Internet sous contrôle, où l?on ne peut plus exprimer une opinion critique sur l?OTAN sans risquer d?être censuré.


2?? Vers une criminalisation du débat démocratique, où être anti-OTAN signifie être "pro-Poutine".


3?? Vers une démocratie sous surveillance, où les réseaux sociaux et les médias sont filtrés par des organismes liés à l?OTAN.


? Pour lutter contre la "désinformation", l?Union européenne a adopté le Digital Services Act (DSA).

Un texte qui prétend garantir un Internet sûr et responsable.

Mais qui décide ce qui est "sûr" et ce qui est "dangereux" ?


Les États veulent contrôler ce que nous lisons, partageons, pensons.


Ce n?est plus une régulation.

C?est une police numérique.

L?UE devient un laboratoire de surveillance


? Un projet encore plus radical est en cours: ChatControl.

Une loi qui oblige les plateformes à scanner toutes les communications privées.

Tous vos messages, photos, vidéos, appels analysés en temps réel.

Objectif affiché : lutter contre la pédocriminalité.


Un prétexte pour instaurer une surveillance de masse.


? Et si demain, vous deviez montrer patte blanche pour vous connecter à Internet ?

C?est la proposition des Engagés : relier l?accès aux réseaux sociaux à Itsme.


L?objectif ? Vérifier l?identité de chaque utilisateur pour protéger les enfants.


Qui contrôle les identités numériques ?

Qui décide qui peut accéder aux RS ?


?Aujourd?hui, on parle de lutter contre les faux comptes.

? Demain, ce sera contre les comptes "dangereux".

? Et après-demain, contre les comptes qui dérangent.


Ne confondons pas sécurité et contrôle.

Ce n?est pas notre protection qu?ils cherchent.

C?est notre obéissance.